Un site Internet en bonne santé, cela passe aussi par un contenu soigné. Et, en matière de santé, on le sait, mieux “vaut prévenir que guérir”, c’est-à-dire adopter un comportement “éveillé” en adoptant de bons réflexes dès le lancement de son site. Aussi, voici une petite feuille de soins délivrée pour “Réussir son site” et ses contenus.

Pourquoi soigner le contenu de son site Internet ?

Dans un environnement digital saturé de messages, on aurait tort de négliger l’importance du contenu, quelle que soit sa forme (texte, vidéo, photo) : on n’a pas encore trouvé mieux pour capter l’attention des cibles et les fidéliser.

Pour des raisons tant techniques qu’humaines, le contenu d’un site, et par extension de toute page Web, concourt à ce Graal qu’est l’expérience-utilisateur (UX). Des raisons qui, in fine, se nourrissent : un contenu optimisé pour le référencement et pour l’Internaute (en termes de lisibilité, de pertinence et de hiérarchisation de l’information) maximise les chances d’être trouvé par sa cible via les moteurs de recherches, limite l’effet déceptif et, à ce titre, abaisse le taux de rebond.

Quant à l’ergonomie du site, elle participe indubitablement à retenir l’Internaute sur les pages, ce qui améliore le référencement, créant ainsi le cercle vertueux tant désiré. Gardons à l’esprit que l’Internaute n’est pas un Homme facile : une fois qu’il se détourne, il s’avère ardu de le faire revenir. Et pour cause, l’offre est si vaste sur la toile !

D’un point de vue marketing, les exemples de marques dont le succès repose en grande partie sur l’efficacité de leur stratégie de contenus, sont légion : Sézane et Le Slip Français, pour ne citer qu’eux. Car oui, le contenu de marque (brand content) est ROI, vive le ROI donc, ou plutôt, vive le contenu !

 

Comment optimiser le contenu de son site Internet ?

Comment définir une stratégie éditoriale

Nicolas Boileau affirmait en son temps : “Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément”. Point d’Internet et de logique de SEO derrière les propos de l’homme de lettres du XVIIe siècle, mais un impératif de clarté qui perdure encore de nos jours. Et une invitation à peine voilée à réfléchir préalablement à la conception d’un contenu, et donc, à élaborer une feuille (de route) pour toutes ses pages (site, blog…).

Cette réflexion doit prendre en compte les contraintes et pré requis techniques, ainsi que les objectifs marketing finaux (positionnement souhaité, cibles). Suivant cette logique, penser la charte éditoriale et la stratégie de contenus d’un site Internet dès son lancement permet de garantir la cohérence et d’éviter la dilution des messages.

Cette cohérence favorise la captation d’un trafic qualifié, d’un lectorat fidèle, qui utilisera les différentes ressources mises à sa disposition : newsletter, articles… et sera plus apte à en partager le contenu, et on le sait : rien ne vaut les recommandations par les pairs et l’advocacy !

En effet, l’ambition du contenu s’inscrit dans une vision de long-terme : il aide à asseoir l’identité et concourt à la différenciation. D’où l’importance d’apporter une coloration personnelle au wording et au brand content, une empreinte digitale favorisant l’identification et la mémorabilité d’un nom. En définissant la tonalité et l’univers de langage, la ligne éditoriale contribue à la création d’un univers de marque. Et pour se faire, on commencera, non pas par tourner 7 fois la langue dans sa bouche avant de s’exprimer, mais par se poser les 7 questions “Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Pourquoi ? Combien ? Comment ?”.

La stratégie de contenus définit également les bonnes pratiques en indiquant la fréquence de publication, les thèmes abordés par les différents types de contenus (textes, visuels, vidéos), les formats utilisés et les canaux de diffusion, en adéquation avec la cible. Bref, la charte éditoriale et la stratégie de contenus sont les bibles de tous les contributeurs et rédacteurs d’un site, de ses réseaux sociaux et des différents supports de communication d’une entreprise.

 

Posologie : quelques règles à suivre

Développer des contenus de qualité

Gardons en tête que le duo gagnant “attractivité & performance” permet de booster l’efficacité d’un site. En matière de contenus, qui dit attractivité dit performance et inversement. Souvenons-nous également que chaque page (de la Home Page au dernier article de votre blog) est la porte d’entrée potentielle d’un site, d’où la nécessité d’en soigner la présentation, également en termes rédactionnels.

Au regard de leur mission, l’écriture digitale et l’écriture journalistique traditionnelle se rassemblent : leur but est indéniablement d’attirer et d’informer une audience. Aussi, on pourra respecter quelques règles de base :

1) la simplicité : en étant à la fois lisible (balisage de la page, utilisation habile des titres et intertitres pour la structure, mise en évidence des mots clés dans la titraille), et évocateur (clarté du propos et longueur des phrases) ;
2) la propreté : attention aux fautes d’orthographe, n’en déplaise à ceux qui pensent qu’elle est la science des ânes,
3) l’équilibre : notamment en observant la logique de la pyramide inversée, soit une construction allant du plus impactant vers l’accessoire, afin de retenir l’attention du lectorat ;
4) la synergie : en créant un maillage interne grâce aux liens renvoyant pertinemment l’Internaute vers les autres pages, pour lui apporter, quand nécessaire, des compléments d’information tout en le retenant sur le site,
5 ) l’utilité : le contenu doit apporter une information qu’il ne faut pas hésiter à appuyer par des exemples concrets dans la logique du “j’affirme, j’illustre” ;
6) la narration : raconter une histoire, dérouler un fil conducteur, en cohérence avec le positionnement et l’objet du site.

D’un point de vue purement technique, on observera les best practices de l’écriture Web pour des raisons évidentes de lisibilité et de référencement. Comme évoqué précédemment, en ajoutant les mots-clés dans les titres et les intertitres, en le balisant, en créant un maillage de l’article, notamment.

 

Suivre les constantes de votre contenu et réviser le traitement si nécessaire

Suivre les performances de son site

Un bon contenu, c’est à la fois des lettres… et des chiffres ! En effet, sa performance est mesurable aussi bien qualitativement que quantitativement. On pourra ainsi s’intéresser au reach des pages (visites uniques) et se pencher plus en détails sur le type de devices utilisés par l’audience (mobile ou desktop) afin d’adapter les formats de lecture.

Les pages les plus vues donnent, pour leur part, une vision des sujets qui intéressent l’auditoire et permet également de réorienter, si nécessaire les thématiques abordées.

Enfin, sur les réseaux sociaux, l’engagement (partages, likes, commentaires) est à surveiller de près ! Au vu des résultats, on pratiquera un contenu agile : on corrige, on adapte, on apprend de ses erreurs et de ses succès.